Foire aux questions sur le don d’organes et de tissus

Foire aux questions sur le don d’organes et de tissus

Jeune ou âgé, il n’existe pas de contre-indication de principe au don d’organes et de tissus. Les médecins évaluent les organes et les tissus pour s’assurer de la qualité de la greffe qui sera réalisée.

Toute personne peut s’opposer au don de ses organes ou de ses tissus, partiel ou total, de son vivant.

La loi prévoit trois moyens pour exprimer son refus : l’inscription sur le registre national des refus (accessible en ligne), le courrier de refus remis à ses proches, le refus oral transmis à ses proches qu’il faudra néanmoins faire retranscrire le jour du décès.

Il est tout à fait possible d’exprimer son opposition au don de certains organes ou tissus en s’inscrivant sur le registre national des refus, ou en suivant les mêmes démarches que celles possibles pour une opposition.

Le prélèvement est un acte chirurgical effectué au bloc opératoire, dans les mêmes conditions et avec le même soin que pour une personne en vie. Les incisions sont refermées et recouvertes par des pansements. Si les cornées sont prélevées, elles sont remplacées par des lentilles transparentes.

Après l’opération, le corps est habillé et restitué à la famille qui peut réaliser les obsèques selon les souhaits du défunt.

Depuis la loi du 22 décembre 1976 (loi Caillavet), chacun est présumé donneur, sauf en cas de refus exprimé de son vivant. Ce principe a été réaffirmé par la loi de modernisation du système de santé du 26 janvier 2016 qui éclaircit le rôle des proches et précise comment refuser de donner ses organes. Elle prévoit notamment l’accès en ligne au registre national des refus géré par l’Agence de la biomédecine.

Le don d’organes (post mortem) en France repose sur trois règles :

  • Le « consentement présumé » : en France, la loi repose sur le principe de solidarité nationale. De ce fait, elle indique que nous sommes tous présumés donneurs mais laisse chacun libre de s’opposer au prélèvement des organes et des tissus en totalité ou en partie.
  • La gratuité : le don d’organes est un acte de générosité et de solidarité entièrement gratuit. La loi interdit toute rémunération en contrepartie de ce don.
  • L’anonymat : le nom du donneur ne peut être communiqué au receveur, et réciproquement. La famille du donneur peut cependant être informée des organes et tissus prélevés ainsi que du résultat des greffes, si elle le demande.

Le don d’organes et de tissus est un geste altruiste et solidaire fondé sur le principe de l’anonymat et d’équité d’accès à la greffe. Il n’est donc pas possible de choisir de son vivant la ou les personnes qui pourront bénéficier de ce don post mortem.

Don d’organes : donneur ou pas, je sais pour mes proches, ils savent pour moi