Idées reçues sur le don d’organes et de tissus
FAUX : Les proches seront sollicités pour savoir si le défunt s’était prononcé de son vivant. Si aucune indication n’a été laissée, le défunt est effectivement considéré comme donneur, et le fait de ne pas savoir si le défunt était pour ou contre est une épreuve qui s’ajoute à la douleur des proches. C’est la raison pour laquelle, que l’on soit opposé ou non au don d’organes et/ou tissus, il est essentiel d’en faire part à ses proches, et/ou par écrit, et/ou, en cas d’opposition, sur le registre national des refus. Dans un moment où l’entourage est anéanti par la perte d’un proche, il aura la certitude et le soulagement de faire respecter la volonté du défunt.
VRAI : Il est possible de ne donner que certains organes et/ou tissus. Pour ce faire, vous pouvez inscrire sur le registre national des refus les organes et les tissus dont vous ne souhaitez pas être prélevé.
FAUX : Les représentants des grandes religions monothéistes – christianisme, judaïsme et islam – se sont prononcés en faveur du don d’organes et de tissus après la mort. Selon eux, la vie humaine est primordiale.
FAUX : Il n’y a pas de contre-indication au don liée à l’âge (ex : un donneur de 96 ans a donné son foie en 2019). C’est surtout l’état des organes qui compte, et il dépend beaucoup des conditions dans lesquelles la personne est décédée et de son hygiène de vie.
FAUX : Il n’existe pas de contre-indication de principe au don d’organe et de tissus. Le prélèvement peut être envisagé même sur certains donneurs sous traitement médical, ou qui ont des antécédents médicaux lourds.
VRAI : Le donneur peut être un parent, un enfant, un oncle / une tante, ainsi que toute personne apportant la preuve d’une vie commune d’au moins deux ans avec le receveur ainsi que toute personne pouvant apporter la preuve d’un lien affectif étroit et stable depuis au moins deux ans avec le receveur.